Une évaluation satisfaisante pour le Programme d’Accès à l’Eau en Milieu Scolaire (PAEMS)

[et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »3.22″][et_pb_row _builder_version= »3.25″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_text _builder_version= »4.0.2″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat » text_orientation= »justified »]Depuis 2012, le Partenariat met en œuvre un Programme d’Accès à l’Eau en Milieu Scolaire dans de nombreuses écoles du Sénégal et du Maroc. Programme phare de l’association, le PAEMS a beaucoup évolué au fil des années. Avec pour objectif d’améliorer les conditions d’accès à la scolarisation, il cherche aussi aujourd’hui à sensibiliser les élèves et améliorer les conditions de santé des populations par des actions de sensibilisation sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement.

A la demande du Partenariat et de l’Agence Française de Développement, principal co-financeur du programme, une évaluation a été réalisée, pour la première fois depuis sa création, par le bureau d’études Hydroconseil, spécialisé dans le renforcement des services publics pour les populations à faibles revenus et dans les pays en développement (eau potable, énergie, assainissement liquide et solide…). En plus d’établir un bilan quantitatif et qualitatif des activités des huit dernières années et de mesurer le niveau de réalisation, la pertinence et l’efficience des actions au regard des financements apportés, l’évaluation a pour but de formuler des recommandations sur les réflexions et les stratégies futures à adopter par l’organisation afin d’optimiser les activités et le fonctionnement du programme.

Une méthodologie participative et essentiellement qualitative identique aux deux pays a été déployée. Au total, 17 écoles au Sénégal et 2 écoles au Maroc ont pu être visitées dans le cadre de l’évaluation. Le bureau d’études a souhaité prendre en compte les témoignages des acteurs impliqués à travers des entretiens avec les partenaires institutionnels et bénéficiaires du programme, un travail d’analyse documentaire, ainsi qu’une mission sur le terrain au Maroc(1 au 4 décembre 2014) puis au Sénégal (15 au 24 janvier 2015) dans les régions concernées.

Au final le résultat se révèle très satisfaisant pour le Sénégal. Le PAEMS atteint ses objectifs dans les différents éléments d’évaluation.

Répondant parfaitement aux besoins prioritaires et aux attentes des bénéficiaires et des partenaires, le programme les implique au projet depuis la sélection jusqu’à la mise en œuvre.

La qualité des réalisations et des ouvrages est satisfaisante avec des infrastructures construites « fonctionnelles et de qualité ».

De même que pour les ressources humaines déployées, quantitativement et qualitativement suffisantes pour une mise en œuvre complète du programme avec une équipe projet composée à 100% de personnels nationaux expérimentés.

Ainsi l’accès à l’eau dans les 62 écoles de Saint Louis et de Matam a été systématiquement amélioré impliquant un impact considérable sur le comportement de la population scolaire et sur leur cadre de vie.

Concernant le Maroc, le programme a rencontré des difficultés dans le démarrage de sa mise en œuvre. En conséquence, les résultats s’avèrent moins évidents compte tenu de plusieurs facteurs liés principalement à une connaissance insuffisante du contexte local, une présence au Maroc plus récente et un réseau de partenaires beaucoup moins développé qu’au Sénégal. Même si l’accès à l’eau s’est amélioré, il reste encore de nombreux points à ajuster.

D’une part en renforçant la dimension hygiène du projet (lavage des mains, sensibilisation et accompagnement de l’école dans le développement d’activités génératrices de revenus permettant de renouveler les jardins) mais aussi par le recrutement d’experts locaux en matière d’animation communautaire en milieu rural. Les échanges réciproques entre le Sénégal et le Maroc sont profitables.

Malgré quelques points à renforcer et certains éléments à développer au Maroc, le résultat de l’évaluation s’annonce dans l’ensemble encourageant. Le PAEMS reste un projet complet, qui n’a rien à envier à ses pairs. Les objectifs initiaux devraient pouvoir être tenus à l’ensemble du programme par une information, un suivi et un réajustement éventuel de la mise en œuvre des actions.
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